Bien chers amis,

Depuis pas mal de temps, la nature n’a cessé de créer l’épouvante au cœur de notre trop naïve insouciance. Qu’il s’agisse de la Syrie, de la Turquie, d’Haïti, du Chili, du Brésil, des pays d’Orient ou d’Afrique, jusqu’à nos propres côtes, la stupeur et le deuil n’ont cessé de nous accompagner jusqu’à ce jour… Elles nous rappellent que nous ne sommes que les habitants de cette terre, non les maîtres. C’est un fait que des puissances incroyables traversent notre monde. Y avez-vous déjà réfléchi ?

Les secousses et crevasses irrésistibles d’un tremblement de terre. La cascade assourdissante d’une avalanche qui emporte tout sur son passage. La puissance de destruction instantanée d’un éclair. La fureur ravageuse et galopante d’un incendie de forêt. La chaleur indescriptible d’une explosion atomique ou la violence d’une tempête…
Ces forces nous dépassent tous et nous laissent, tel le fétu de paille, soumis à leurs règles naturelles. Et pourtant, elles sont avant tout l’œuvre du Créateur.

Cette affirmation fait écho à la conversation que Jésus avait engagée avec quelques personnes au début de Luc 13. Il répondait à une question que nous nous posons aussi parfois : « Pourquoi Dieu permet-il que des gens innocents souffrent et meurent ? ».
On l’interrogeait à propos d’actes barbares proférés par les troupes du Gouverneur romain Pontius Pilate qui avaient assassiné plusieurs Galiléens et dont le sang avait été mêlé avec celui de leurs sacrifices païens. Cette ignoble tragédie rappelait en même temps à Jésus celle de la tour de Siloé qui, après un tremblement de terre, s’était effondrée et avait tué 18 malheureux.

Dans sa réponse, Jésus n’a pas essayé de justifier ou d’expliquer la souffrance et la mort.
Il n’a pas mis Dieu en question ni accusé les victimes. Au contraire, il a saisi cette occasion bouleversante pour répéter cet avertissement solennel :
« Si vous ne vous repentez pas, vous périrez tous pareillement » (Luc 13:5).

Je doute que ses interlocuteurs s’attendaient à recevoir de Jésus une telle réponse…
La repentance – se détourner de pécher contre Dieu – était au cœur de son message !
Il n’y a aucune garantie dans cette vie. Certaines personnes meurent dans leur enfance, d’autres dans un âge avancé. Certaines souffrent des années de la maladie qui finalement les emportera, d’autres brutalement…

Même si l’Ecriture mentionne à plusieurs reprises comment et combien de temps nous pouvons vivre, elle est aussi très claire sur l’issue ultime qui attend chaque être humain lorsqu’il décède : Il aura à être prêt pour la rencontre avec Dieu.
Selon 2 Pierre 3:9, le Seigneur « ne veut pas qu’aucun périsse mais il veut que tous arrivent à la repentance ». Un autre verset célèbre exprime une pensée similaire : « afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais ait la vie éternelle ».

Le monde dans lequel nous vivons inclut inévitablement le deuil et la souffrance jusqu’au retour du Seigneur. L’image horrible de la guerre sur notre propre continent est bien là pour nous permettre d’y réfléchir !
C’est pour cela que Jésus met clairement en évidence l’immuable différence entre la mort physique et la perdition, qui est la séparation d’avec Dieu.
Aucune force humaine ni de nature ne peut s’y opposer.

Et pourtant, aucune de ces forces n’égale celles que Dieu a mises en place lui-même afin de sauver l’Humanité.

Assurément, la puissance de la Résurrection est et demeure le triomphe de la vie sur la mort, bousculant toutes les lois de la nature. L’élévation du Christ auprès du Père ne nous laisse-t-elle pas non plus sans voix et sans force ? Et puis, « l’action révolutionnaire » du Saint-Esprit promis qui permet à tous ceux qui se tournent encore aujourd’hui vers le Seigneur, de naître à nouveau… !
Quelle formidable et inégalable puissance est ainsi déployée chaque jour sous nos yeux !
A la CMM, nous en sommes les témoins.
Là où l’Evangile est annoncé et reçu dans les cœurs, tout change, tout est bouleversé. Le péché est anéanti. La paix, la joie, l’espérance et l’amour prennent immédiatement sa place. Rien ne s’oppose à la puissance transformatrice de l’action de Dieu dans les vies !

Oui, la Bonne Nouvelle de la résurrection du Seigneur en gloire associée à l’action de l’Esprit Saint, bouscule des centaines de milliers de vies là où elle passe, de maison en maison sur les cinq continents.
En ce mois de mars qui nous prépare à la célébration de ces réalités spirituelles, ravivons ensemble la flamme du mandat que Jésus nous a tous confié.
Que ce soit dans la prière, dans le soutien financier ou dans l’action sur le terrain, nous marcherons encore vers chaque créature, jusqu’à la dernière famille de la terre, car « la puissance et la force sont à notre Dieu » (Apoc 7:12).

Avec les sentiments reconnaissants de toute l’équipe.

PS : N’hésitez pas à nous accompagner chaque jour de ce mois au moyen des propositions de prières quotidiennes en faveur d’une CMM au travail. Par votre fidélité et votre participation active, nous pouvons avancer encore dans le champ du monde que Dieu aime. A bientôt.

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